Beignets de tomates vertes

Résumé :

Au sud de l'Amérique profonde, en Alabama, un café au bord de la voie ferrée .... Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l'existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l'adorable vieille dame, Evelyn, qui vit très mal l'approche de la cinquantaine, va peu à peu s'affirmer et reprendre goût à la vie. 

Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour. 

Mon petit avis : 

Un roman comme je les aime : rempli de personnages entiers, d'histoires poignantes et vraies, de moments très drôles d'autres plus dramatiques bref un univers à part entière qui nous emporte, nous fait voyager dans le temps au cœur de la merveilleuse ville de Whistle Stop au cœur de l'Amérique.

Je dois vous avouer que le début a été un peu compliqué… j'étais mélangée avec les différentes époques, les personnages (très nombreux), c'était vraiment pas très clair pour moi. C'est un livre que je souhaitais lire depuis longtemps et qui me tenait à cœur donc j'étais dessus mais j'ai bien repris les personnages sur une feuille (ce que je vous conseille de faire dès le début) et j'ai pû me laisser emporter par la magie de famille Threadgoode !

Cette magnifique histoire est conté par Ninny Threadgoode, charmante vieille dame, très attachante qui nous partage sa vie au début du XXème siècle à Whistle Stop véritable cocon familial et les nombreuses péripéties de l'époque : les difficultés économiques, le racisme …

A travers les histoires de Ninny on va rencontrer Ruth, une femme délicate et gentille mais qui au fond d'elle cache une personne très forte. On rencontre également Buddy, Cléo, Big George et bien d'autre autant de personnes aussi différents les uns que les autres qui font partis du décor et apportent chacun à leur manière leur touche à l'histoire.

Un roman magnifique que je vous conseille vraiment de lire alors surtout n'hésitez pas  ! 

Citations 
"Je me demande ce que les gens font de leur cerveau aujourd'hui. Quand on pense que ces crétins sont terrifiés à l'idée de manger à côté d'un Noir et qu'ils gobent des oeufs crus sortis tout droit du cul d'une poule !"

"Rares étaient ceux qui croisant cette femme mûre au visage doux et au corps replet dans les allées d'un supermarché pouvaient suspecter que dans son imagination elle était en train, mitraillette au poing, de transformer en passoire les parties génitales des violeurs ou de savater à mort les maris violents à coups de Rangers cloutées." 

"Mais qui pouvait avoir la force de débrancher une machine qui maintient une mère en vie, même si cette vie-là n'était plus qu'artificielle? Comment pouvait-on éteindre la lumière de son enfance et s'en aller comme on éteignait dans une pièce en partant?"

Note : 18/20